La retraite des chevaux
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La retraite ne doit pas être synonyme d'abandon ou d'isolement.
| Il est fortement déconseillé de passer brutalement d’une activité intensive à un "far niente" total. Une diminution progressive de l’activité est nettement meilleure, tant pour le physique que le moral du cheval. Au plus longtemps il "travaille" au plus longtemps il restera "bon pied, bon œil". |
Un cheval qui est mis à la retraite voit son modèle se modifier, avec une importante fonte musculaire au niveau de la croupe et des cuisses. Plus l'arrêt de l'entraînement est brutal, plus cette perte musculaire est rapide.
Il est indispensable que le cheval à la retraite bénéficie d’un pré où il pourra aller s’ébattre tous les jours en compagnie d’autres chevaux. Mettre un cheval à la retraite ne signifie pas l’oublier seul dans un pré, loin de là.
Tout changement radical dans la gestion du quotidien d’un cheval, surtout s’il est âgé peut se révéler très traumatisant pour lui. | |
Un cheval qui a passé sa vie en box, dans l’ambiance "survoltée" d’un club, risque de s’ennuyer à mourir si on le place du jour au lendemain dans un pré. Il n’a pas appris à faire face aux intempéries, aux mouches et autre "joyeusetés" de la vie en plein air.
Il a du mal à "cohabiter" avec ses congénères bref, la vie pour lui est loin d’être drôle.
C’est comme si on déplaçait un citadin endurci au fin fond de la campagne, il s’ennuie et regrette sa vie d’avant.
| Les vieux chevaux demandent des soins particuliers qu'il ne faut pas négliger afin de vivre avec eux encore de nombreuses années, dans les meilleures conditions possibles. Bien sûr, on verra une détérioration progressive de la condition physique de son cheval. Même s'il est moins fringant, il n'en restera pas moins heureux de vivre à son rythme. |
Bravo et félicitation
si vous êtes un propriétaire qui a décidé de s’occuper
de son cheval jusqu’au bout !